Valérie Courtet
J’ai découvert les céramiques de Valérie Courtet dans une galerie à Dinard en Bretagne. Un « Génie de la forêt », grand ours brun et ses fidèles compagnons, attendait mon passage debout dans la vitrine. Le coup de cœur a été instantané, nous sommes repartis ensemble.
Peu après, j’ai rencontré l’artiste et une belle relation d’amitié est née. Aujourd’hui, plusieurs de ses animaux vivent dans ma maison et mon jardin; tous les jours ils me sourient. Quelques années après cette découverte, j’ai exposé les céramiques de Valérie dans la galerie où je me suis réjoui de voir pétiller les yeux des visiteurs touchés par tant de tendresse.
Le monde animal est son unique sujet de travail et elle voit les bêtes comme autant d’alter-egos. Face à la sixième extinction des espèces, Valérie rappelle simplement que leur condition et celle de l’homme sont intimement liées. Pas de massacre ni de buste, l’animal n’est pas un objet mais un sujet, représenté dans son entièreté, seul ou accompagné, parfois édifié (déifié?) en totem. « Je ne recherche pas la conformité mais plutôt une harmonie, une émotion, une invitation à cohabiter, à fraterniser ! »
Née en 1967, Valérie Courtet vit en Bretagne où elle modèle le grès. Formée à la Manufacture Saint Jean l’Aigle de Longwy, diplômée de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Bretagne elle a présenté ses sculptures dans de nombreuses expositions, de Nancy à Honfleur, de Londres à Miami, en passant par Shanghai, Quiberon et Château-Gontier… Ses céramiques sont des pièces uniques pour la maison ou le jardin.
JDS